Le débat sur l’emplacement de ses zones de rencontres et « 30 » a commencé dés la réunion du Comité Consultatif « Sécurité, circulation et stationnement » mardi dernier. Une contribution des riverains du PMS André Roche a d’ailleurs circulé dés le soir même de cette réunion avec ce titre « utilisation par les vélos des sens interdits »
Ce document rappelle plusieurs choses fort intéressantes :
1) L’utilisation par les vélos des sens interdits est uniquement une faculté et non une obligation pour les communes. Le maire peut donc décider de refuser l’utilisation par les vélos des sens interdits.
2) La loi dite Badinter de 1985 a institué une quasi irresponsabilité des cyclistes. Ainsi un automobiliste arrêté normalement pour laisser passer un vélo et se faisant heurter par ce dernier, est automatiquement et intégralement responsable. Mëme s’il brûle un feu rouge comme c’est très souvent le cas ( ?)
Sur le terrain, dans le quartier du Stade, ces riverains indiquent que l’accès aux rues Gresset et Mansard par les véhicules motorisés ne peut se faire que par la rue du Docteur Arnaud. Ainsi « du fait de la configuration du site, il est impossible pour ne voiture venant de la rue du docteur Arnaud de voir un vélo descendre de la rue Gressent (en sens unique) avant d’être au milieu du carrefour et donc d’être sur ce qui serait la « voie de circulation normale des vélos . De même il est impossible pour un vélo descendant de la rue Gresset de voir un véhicule venant de la rue du docteur Arnaud alors qu’il lui doit la priorité. Enfin, la situation est quasiment la même pour les vélos qui descendraient de la rue Mansart à partir de la rue Jean-Baptiste potin ». Leur conclusion est claire : « l’autorisation qui serait donnée aux vélos d’utiliser les sens interdit dans ce quartier entraînerait un risque très important d’accident, et ce quel que soit la vitesse des véhicules, le problème étant lié uniquement à une question d’absence de visibilité ».
Ils indiquent que « la plupart des rues (et notamment Gresset) ne sont pas suffisamment larges pour permettre le croisement d’un vélo et d’une voiture » et demandent « comment le maire compte s’y prendre pour régler ce problème ». Car pour eux, « il ne saurait être question que les automobilistes du quartier aient à assumer les conséquences d’actes irresponsables comme la circulation au milieu de la chaussée d’une rue en sens interdit ».