Maire, sénateur, conseillers régional et général ont été très sollicité ces derniers jours. Il est vrai que Bernard Gauducheau et Isabelle Debré avaient commencé la semaine, lundi, à déjeuner ensemble au Bistrot Jean Bleuzen repris par un nouveau patron qui souhaite en faire une brasserie à l’image de ces consoeurs du XVéme. Le maire comme ses 12 116 collégues, a suivi le congrés de leur association et donne son avis dans l’interview que Vanves Au Quotidien a sollicité. La sénateur donner son avis sur le Pacte Social sur le site web du Sénat (Sénat.fr). Ils étaient tous les deux à l’inauguration du prolongement du tramway La Défense-Issy Val de Seine jusqu’à la porte de Versailles Samedi matin, avec Lucile Schmid. Et ils se sont partagés le week-end entre la célébration du 20éme anniversauire de la déclaration des Droits de l’Enfant, l’AG De la FNACA et la cérémonie au Mont Valérien qui suit le 11 Novembre avec l’ensemble des associations d’anciens combattants, et le marché associatif réunissant à la mairie des associations solidarité.
L’avis de Bernard Gauducheau sur le Congrés des Maires
Vanves Au Quotidien - Quelles impressions avez-vous retiré d’une manière générale sur ses 3 jours de congrès ?
Bernard Gauducheau : « Je participe chaque année depuis 2001 à ce congrès avec assiduité. Cependant, je n’ai pu être présent que mercredi en raison d’un agenda extrêmement chargé par mes obligations locales. L’édition 2009 a été marquée par une affluence record des maires. Bien entendu, de nombreuses interrogations voire inquiétudes pouvaient se lire sur les visages des participants en raison des projets relatifs aux réformes gouvernementales. Cependant, les échanges ont été finalement constructifs comme j’ai pu le constater et comme ont pu me le rapporter certains collègues.
VAQ - Comment réagissez-vous sur tout ce qui a été dit et annoncé sur les deux questions principales de ce Congrès, la suppression de la Taxe professionnelle ? La réforme territoriale ?
B.G. : « S’agissant de la taxe professionnelle, j’ai assisté à un atelier animé par Christine LAGARDE, Ministre de l'Économie, de l'Industrie et de l'Emploi. Elle a fait preuve d’un grand sens de la pédagogie et de conviction afin de rassurer les Maires et de leur démontrer le bien fondé de cette réforme. Elle a été convaincante sur la volonté du gouvernement de redynamiser l’économie de notre pays tout en tenant compte de l’importance des finances locales. En ce qui concerne la réforme des collectivités territoriales, j’ai déjà eu l’occasion de faire part de mon point de vue qui a été repris par le journal les Echos en septembre 2009 et que les internautes peuvent consulter sur mon blog : (http://bernardgauducheau.blogs.com/bernard_gauducheau/2009/09/non-nous-navons-pas-trop-d%C3%A9lus.html). Je soutiens bien entendu les réformes gouvernementales car notre pays doit évoluer pour relever le défi de l’emploi dans le cadre d’une économie mondialisée. Nos collectivités doivent aussi s’adapter à cette réalité et devenir plus performantes tout en assurant des services de qualité et en sachant mettre en œuvre de nouvelles méthodes de travail. Cependant, le nombre des élus qui sont en majorité des bénévoles ne doit pas être réduit dans la mesure où ils sont des acteurs indispensables de la démocratie de proximité.
VAQ - Le gouvernement n’a-t-il pas fait une erreur sur la méthode plus que le fonds ?
B.G. : « Je ne le pense pas car ces mesures avaient été annoncées en amont et que des procédures de consultation ont eu lieu. Ce qui est important, c’est que les avis judicieux qui sont formulées aujourd’hui suite à l’annonce des principes de ces réformes soient pris en compte.
VAQ - Qu’est-ce qui, durant ces 3 jours, vous a le plus marqué ? le plus intéressé ? B.G. : « Comme je vous l’ai dit, je n’ai passé qu’une journée à ce congrès et je n’ai pas eu le temps de visiter les différents stands du salon des Maires. Par ailleurs, j’ai tendance à privilégier le salon organisé par l’Association des Maires d’Ile-de-France car il constitue à mes yeux une formidable boite à outils et à idées qui peuvent plus aisément être transposées dans une ville urbaine comme Vanves située au cœur de l’agglomération Parisienne.
Gauducheau, Debré, Schmid dans un même tramway
Ils étaient tous là, samedi matin prés de l’Aquaboulevard sous un soleil timide et des hélicoptéres vombrissant pour inaugurer le prolongement de la ligne T2 du tramway jusqu’à la porte de Versailles grâce à un prolongement : Pierre Mongin, Patrick Devedjian, Jean Paul Huchon, Bertrand Delanoë, André Santini… Mais aussi Bernard Gauducheau, Isabelle Debré qui siége au conseil d’administration de la RATP, Lucile Schmid. Le maire de Paris a parlé d’un « acte écologiste très fort ». Et surtout : « Indépendament de nos idées politiques, nous sommes capable de trouver ensemble l’intelligence des projets ». Ainsi cette ligne a été allongée de 2,3 km sur quatre stations qui permettent d'aller de la Défense au Parc de la porte de Versailles en 32 minutes en passant par le pôle d'emploi d'Issy/Val-de-Seine, avec une fréquence de 4 mm en heure de pointe. 44.000 voyageurs devraient emprunter chaque jour ce nouveau tronçon, sachant que sa fréquentation depuis le début en 1997, est passé de 19 000 à 87 000 voyageurs/jours et que la RATP en attend 150 000 avec son prolongement dans le Val d’Oise au-delà de la Défense à partir de 2012.. Evoquant 4 autres projets de tramways qui devraient selon lui « être construits et exploités par la RATP » d'ici 2014, Pierre Mongin, président de la RATP, a affirmé que le réseau de tramway de la régie publique va devenir, avec plus de 100 km de ligne, « le premier de France et le troisième européen par le trafic ».