Nous profitons d’une actualité vanvéenne plus calme durant ce week-end pour continuer à vous éclairer sur les effets de la crise dans notre département avec des chiffres très significatifs donnés par le Préfet des Hauts de Seine lorsqu’il a planché devant les Conseillers Généraux, la semaine dernière. Chiffres qui sont peu parus dans la presse départementale et qui intéresse Vanves comme les 35 consoeurs, dans la mesure où Patrick Strzoda souhaite la mobilisation des maires pour contrer les effets de la crise comme le fait l’Etat
PLAN DE RELANCE :
DEVELOPPER LES CHANTIERS ET
DONNER DU POUVOIR D’ACHAT
« Lancé voilà 76 mois d’un montant 26 Milliards d’euros, il a été complété par d’autres dispositifs. Le ministère a mis en place un système de suivi extrêmement précis qui a permis de faire le point au jour le jour. Dans les Hauts de Seine, tout d’abord le soutien à l’activité économique et aux entreprise : Il vise assurer un niveau de trésorerie suffisant pour les entreprises (1,3 Milliard d’euros injecté par l’Etat au 1er trimestre 2009) à travers des mécanismes tel que la restitution du crédit impôt recherche et la mensualisation du remboursement de la TVA (500 M€ Sur la même période en 2008). La médiation bancaire qui a permis à une centaine de chefs d’entreprises ayant des difficultés à obtenir un prêt, à en bénéficier finalement (1000 emplois préservés ou sauvés) » expliquait il .
27 M€ ont été investis en 2009 dont 7 M€ pour des opérations structurantes avec des chantiers qui ont démarré - Sécurisation des tunnels (85 M€ au plan régional), Rénovation du bâtiment Langues Paris X (1,7 M€), Domaine national de Meudon ( 2 M€), la rénovation des tribunaux d’Asnières et de Courbevoie (1,8 M€), opérations ANRU dopés – et 10 M€ dans des opérations ANRU. Le montant total des investissements engagés dans les Hauts-de-Seine au 1er semestre 2009 s’élève à 60 millions d’euros (plan de relance + autre investissements). « Pour le Versement anticipé du FCTVA des collectivités locales, nous avons signé 34 conventions qui permettent de lancer un investissement public de 1,4 Milliard d’euros. Il permet de récupérer plus vite le FCTVA, la Préfecture ayant versé 60 ME aux collectivités locales (dont 37 M€ pour le Conseil général) au 15 Juin, le reliquat, soit 40 M€, sera versé en juillet » a-t-il indiqué en ajoutant que la prime à la casse a bénéficié à 1600 véhicules dans le véhicule, ce qui a contribué à limiter la baisse des ventes de véhicules neufs en France
Pour le soutien à l’emploi, 5500 emplois ont été aidés par l’Etat depuis le 1er Janvier 2009 à travers le dispositif « 0 » charge pour 2600 embauches dans les TPE , et les contrats aidés pour 1700 emplois. 5000 personnes ont été aidées pour entrer la vie active grâce aux contrats en alternance. 1000 altoséquanais ont été aidés à reprendre un emploi dans le cadre du dispositif de reclassement personnalisé. Enfin, des mesures de justice sociale, de solidarité en faveur des foyers vulnérables ont été prises afin « de leur distribuer du pouvoir d’achat : Prés de 43 Millions d’euros ont été apporté aux 232 000 foyers les plus fragiles grâce à plusieuirs aides : prime de solidarité active de 200E à 80 000 bénéficiaires pour 15,9 M€, prime de 150€ pour les familles modestes à 50 000 bénéficiaires pour 7,3 M€, augmentation de 6,9% du pminimum vieillesse pour 52 000 bénéficiaires, augmentation de 4,4% de l’allocation adulte handicapés pour 14 000 bénéficiaires, crédit d’impôt aux foyers fiscaux dont le revenu fiscal est inférieur à 12 000 € pour 100 000 bénéficiaires pour 19 M€, , prime de 500 € pour les travailleurs précaires et les bons d’achats de 200 € pour les ménages modestes.
EMPLOI :
L’ETAT CHERCHE A SAUVEGARDER
En un an, la situation de l’emploi a évolué très rapidement : Début 2008, le taux de chômage a été le plus faible depuis 2002 (6 %). Mais partir de la fin du 2ème semestre 2008, avec la crise économique, le chômage a augmenté très rapidement : 46 800 demandeurs d’emploi en Janvier 2008 ; 50 300 demandeurs d’emploi en Janvier 2009; 56 370 demandeurs d’emploi en Mai 2009, soit une augmentation du chômage de 20 % en 18 mois. Dans ce contexte, le Service Public de l’Emploi se concentre tout d’abord sur le contrôle des Plans de Sauvegarde de l’Emploi (PSE), 102 en 5 mois qui se traduisent par 15 000 suppressions d’emplois dont 5000 dans le 92 (puisque de grandes entreprises ont leur siége dans notre département). La D.D.T.E.F.P. vérifie si les procédures sont respectées, si le plan social est suffisant, s’il y a une convention de revitalisation quand les conditions sont remplies… Ensuite sur les personnes les plus éloignées de l’emploi : entretien mensuel avec chaque demandeur d’emploi ; actions de contrôle des demandeurs d’emploi inscrits sur les métiers en tension ; promotion des contrats aidés : C.A.E. (Contrats d’Accompagnement dans l’Emploi) et C.A.V. (Contrats d’Avenir)… « Les objectifs fixés par le Gouvernement en 2008 ont presque été atteints (97 % pour les C.A.E. ; 90 % pour les C.A.V.) ; en revanche, en 2009 les résultats sont franchement mauvais, nous aurons réalisé 45 % de l’objectif (1 300 contrats signés pour une enveloppe disponible de 2 800 contrats). Malgré les avantages que présentent ces contrats, pour les bénéficiaires (qui conservent une activité) comme pour les employeurs (l’Etat prend en charge 90 % des salaires), malgré les nombreuses relances que j’ai effectuées, ces contrats n’ont pas connu, dans les Hauts-de-Seine, le même succès que dans les autres départements de la région ».