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UN CERTAIN 18 JUIN A VANVES

CEREMONIE DU CŒUR A VANVES

 

C’est ainsi que dénomme Isabelle Debré ce rendez-vous annuel devant la stéle du Général de Gaulle dans le square qui porte son nom mais que tout le monde appelle Marceau. Ils étaient tous là, à 19H, hier soir, les vrais gaullistes, accompagnés, c’est vrai, des autres, les ex(gaullistes), les centristes de NC dans un élan très consensuel, les représentants officiels de la ville, maire et adjoints… Mais ce n’était pas toujours le cas, à chaque 18 Juin…pour cette cérémonie très simple qui étonne toujours tous ceux qui viennent profiter de ce lieu lors de ces beaux jours de l’année. Une sono avait été installée : « Il y avait 69 ans, une voix s’élevait sur les ondes de la BBC. Le Général de Gaulle appelait la France à dire non…cette voie forte, presque inconnue à l’époque, résonne encore, non seulement dans le cœur de tous les français, mais aussi dans celui de tous ceux qui, dans le monde, disent non à ce qui leur paraît inacceptable, quelles que soient les difficultés à venir. L’histoire de notre peuple est ainsi marquée par des événements qui symbolisent aux yeux de tous, la liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes. Ainsi au-delà des querelles partisanes, les français se retrouvent ils souvent réunis autour de symboles puissants, qui portent loin la voix de notre vieux pays » a déclaré Isabelle Debré en rappelant les interventions du Président de la République sur la scéne internationale : « C’est parce qu’il s’exprimait, porteur de ces valeurs propres à notre peuple, refus de se soumettre, courage devant l’adversité, qu’il a été entendu et respecté ».

Et de conclure : « Il est donc important que nous nous retrouvions ensemble, avec simplicité et sincérité pour commémorer cet événement. Il est de notre devoir de transmettre à nos enfants, et aux enfants de nos enfants, les valeurs auxquelles nous devons d’être ici librement, au sein d’une démocratie vivante et généreuse. A nous de leur apprendre qu’on peut toujours refuser l’inacceptable, affronter les difficultés, sacrfier son confort et sa tranquillité quand il s’agit de l’essentiel ».  Et ce sont les deux enfants de Charles Kaazan qui ont déposés la gerbe devant la plaque, sous les yeux d’Isabelle Debré, Sénateur, Frédéric Lefebvre, Député, Bernard Gauducheau, Maire, avant que tout le monde respecte une minute de silence.

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