PREMIERS RESULTATS SUR
LE DIAGNOSTIC DE LA COMMUNE
Comme nous l’expliquions pour la réunion publique de quartier à L’école Larmeroux (Hauts de vanves) Jeudi dernier et à l’école Marceau (Le Plateau) mardi dernier, une première partie est consacré à une présentation du diagnostic, véritable survol très complet sur les atouts et les faiblesses du territoire vanvéen, effectué actuellement un cabinet privé dans le cadre de la révision du PLU. « Cette présentation en dit plus sur notre ville que vous n’en connaissez tous » constatait Bernard Gauducheau à la fin de cet exposé à Marceau, mardi dernier.
Vanves est passée de 20 000 à 27 000 habitants en 60 ans, entre 1939/45 et 2005/09. Elle a connue ses dernières années, un desserrement des ménages (2,10 personnes par logement), c'est-à-dire qu’elle connait une situation quasiment parisienne. Sa population est constituée à 33% de cadres.
Elle compte 8000 emplois sur son territoire (dont 600 municipaux) qui est marqué par une prédominance des services, et un artisanat qui a su se maintenir. Les grands pôles emplois sont le Plateau, l’axe J.Bleuzen, le centre ancien pour les services. Elle connaît un taux de chômage de 4,5%. Vanves ne dispose pas d’une « centralité » mais de trois au niveau commerces, le Plateau et le secteur Insurrection-Gare SNCF disposant respectivement d’une locomotive avec Champion (fréquenté par 1 vanvéen sur 3), Intermarché (par 60% de vanvéens ) et le marché (par moins de la moitié des vanvéens).
Elle dispose de 15 ha d’espaces verts dont 1/3 est disponible, donc 5m2 d’espaces par habitants. « Nous avons bien senti que l’une des préoccupations des vanvéens est leur préservation avec une revendication : l’ouverture du parc du lycée Michelet au public ». 30% de la superficie de la ville est bâtie, 41% sont consacrés aux espaces non bâties (Parc Municipal des Sports, espaces verts publics et privés…), 20% à la circulation (piétonne, automobile, ferrée…) avec de grands ilôts difficiles à traverser comme le lycée Michelet, le parc F.Pic, le PMS André Roche, le cimetiére, de grands équipements (17% du territoire), de longs linéaires qui créént des effects de coupures comme la voie SNCF, le CD 50 (Ernest Laval-Antoine Fratacci-Bd du Lycée) où circulent 15 000 vehicules/jours ou l’axe Jean Bleuzen-Raymond Marcheron-Larmeroux avec 14 000 veh/j… qui sont en « état de saturation complet ».
L’habitat est tout d’abord marqué par des parcelles d’une moyenne de 655 m2, avec bien sûr du parcelaire très étroit et très resséré (332 m2 de moyenne) ou alors de grands ilôts à dominante collective ou mixte avec une grande diversité de voisinage marqué par de petites poches d’habitat individuel « que l’on cherche à préserver et à faire respirer ». Ce cabinet a constaté que « Vanves a su préservé une grande diversité dans le bâti » avec un patrimoine historique comme Saint Remy notamment où sur un rayon de 500 m autour, l’avis de l’Architecte des Bâtiments de France est obligatoire, le parc F.Pic… « Le PLU va pouvoir repérer ses éléments du patrimoine et permettre aux élus de les préserver, que ce soit des bâtiments, publics ou privés, un arbre remarquable… »
Plus de la moitié des logements datent d’avant 1967, c'est-à-dire avant toute obligation d’aménagement thermique, sachant que les déficiences d’isolation thermique sont l’une des principales raisons de l’effet de serre. « C’est pourquoi, le volume des constructions nouvelles ne changera pas la donne ». L’habitat individuel représente 7% des logements vanvéens. 1/3 du parc collectf est constitué par des logements de 2 pièces au moins. 23,5% sont des logements sociaux, c'est-à-dire plus que le taux imposé par la loi SRU (20%). Vanves a construit une moyenne de 58 logements par an ses dernières années. « Vanves est très demandée et très attractive » selon ce cabinet. Elle se rapproche beaucoup de Paris comme il l’a été dit : desserement des ménages dans les logements, de moins en moins de voiure par ménages (-1% en 6 ans)….