A MARCEAU, 3H45 D’ECHANGES (2éme partie)
PROPRETE, SECURITE, COHABITATION :
La réunion publique de quatier mardi soir à l’école Marceau s’est poursuivi par des questions de propreté et sanitaire, d’entretien et de sécurité. A propos notamment de la dératisation du Plateau, des habitants laissant entendre des rats morts resteraient sous la dalle ou les terriers, après la campagne menée par Arc de Seine dans la semaine du 24 au 30 avril 2009. Le maire a fait remarquer qu’il y a un délai entre le traitement et l’éliminiation des rats. « Pour les jardinières, j’ai demandé de remplacer les arbustres et e remplacer la terre par de la terre végétales » a-t-il indiqué en faisant remarquer que « les corbeilles sur les trottoirs sont insatisfaisantes car mal utilisés ».
D’autres se plaints tout d’abord du stationement sauvage dans la zone piétonne du Plateau – transformé en véritable parking de la Foire de Paris lors du dernier week-end de ce salon à la mi -Mai – et des soucis posés par l’utilisation des bornes « Mairie » (tombée en panne à cette époque) et « PTT » devant être utilisé uniquement par les transporteurs de fonds alors qu’ils le sont par d’autres véhiciles de la poste ; ensuite des employés de la boucherie Chevy qui fûment dehors, laissant traîner n’importe leur mégôts ; enfin des jeunes qui trainent et salissent le secteur des Arcades en faisant du bruit. Quelques uns se sont inquiétés de l’état de la dalle du Plateau dont l’aménagement remonte à 34 ans - Le maire a annoncé qu’une expertise générale doit être effectué et que ses services doivent rechercher qui est propriétaire de quoi – de la petite place du 8 Mai 1945 au milieu du carrefour Sadi Carnot-Jean Jaurés-Gambetta « qui tombe en ruine » : « Nous avons prévu quelque chose : Arc de seine prévoit de requalifier cette rue sur tout sa longueur » a-t-il annnoncé en souhaitant la réaménager à l’image de ce qui a été fait rue Guy Mocquet face à la Mairie, « où on aura plaisir à circuler et à marcher »
SEBASTIEN GINER ET GERARD ORILLARD
Deux questions brûlantes ont été posées à la fin de la réunion :
Tout d’abord sur le devenir de l’espace Jeune Sébastien Gîner et ses jeunes qui traînent sur la place de Provinces : « Il n’y a pas eu d’évolution dans le sens de l’ouverture à 100% car on n’a pas apporté de solutions ludiques à ses jeunes qui fréquentent cet espace, parce que ses jeunes ne savent pas ce qu’ils veulent. C’est difficile de faire des propositions dans ce cas. Or ce n’est pas notre objectif de leur offrir des chaises, mais plutôt qu’ils y trouvent quelque chose à y faire. Une nouvelle directrice a fait un état des lieux. Entretemps, elle a subi des menaces et des désagréments qui l’ont mené à mettre fin à sa collaboration. Maintenant que fait on ? Est-ce que l’on boucle ? Nous pouvons élargir à d’autres populations, notamment de retraités qui voudraient faire un peu de musculation ! et de ne plus réserver cet espace aux jeunes de 18/25… alors que ceux qui sont inscrit au « home studio » sont agréables » a répondu d’une manière très diplomatique, Marie-Françoise Goloubtzoff, maire adjoint chargé des écoles, de la Jeunesse et de la Prévention. Bernard Gauducheau n’a pas caché « que sa volonté de créer un tel espace répondait à une attente ancienne. Nous l’avons récupéré pour cela. Mais des jeunes ont cherché à monpoliser ce lieu. Et notre équipe n’est pas là pour prendre en compte ses jeunes difficiles. On a essayé de trouver des solutions. Mais on se sait pas faire ! Il y a des éducateurs de rue pour cela. C’est pourquoi j’ai pris la décision de fermer de local plutôt que de le laisser aller à vau l’eau. Nous allons nous concenter sur une population que l’on connait, les moins de 18 ans »
Ensuite une question a été posée sur l’utilisation de la salle Orillard par la communauté musulmane pour ses cérémonies religieuses, manifestement par des riverains « qui ne souhaitent pas que cette salle soit ainsi utilisée » comme l’a constaté le Maire qui a donné quelques précisions : « Une convention entre l’association et la ville a été signée pour un an. Nous referons le point sur le respect des objectifs et des engagements pris » a-t-il indiqué en rappelant « qu’il est la meilleure garantie pour assurer la paix sociale dans la ville. Nous avons fait un grand pas dans le mieux vivre ensemble. Et je recherche toujours un endroit plus idéal pour ctte associatioon. Mais il n’est pas normal qu’une partie de la population soit repoussée ».