Avec l’amélioration très sensible du bâti, grâce aux ravalements réalisées ses dernières années à la suite de la transformation du Centre Ancien avec le réaménagement de la place de la République, la construction de nouvelles résidences, leurs habitants se retrouvent face à un dilemme : Faut il aller plus loin dans ses petites rues pour améliorer le partage de la voirie et la cohabitation piétons-cyclistes-véhicules. La rue de l’église à ce niveau est un cas d’école que la municipalité a cherchée à résoudre hier soir avec ses habitants et ceux de la rue Gaudray.
LE STATIONNEMENT RUE DE L’EGLISE SACRIFIE ….
Finalement, la seule question qui se posait hier soir aux riverains réunis dans la galerie Saint Remy, qui accueillait sa première réunion publique, était de savoir s’il fallait ou non supprimer le stationnement et quel type d’aménagement choisir. Le constat dressé par le maire était édifiant : des trottoirs de 80 cm de chaque côté qui ne sont pas aux normes, inaccessible aux fauteuils d’handicapés, aux poussettes des méres de familles et même aux poubelles. Des problémes de circulation, d’accès aux garages privés, de stationement gênant le passage des véhicules assurant la propreté des voies ou l’enlévement des ordures ménagères, et même la circulation… La ville a essayé d’améliorer les choses avec des bornes en plastiques pour empêcher le stationnement gênant ou interdit...mais ce n’était pas extraordinaire
Ainsi la suppression du stationnement apparaissait comme un fort levier pour régler ses problèmes. Les 25 riverains présents se sont prononcés pour cette suppression moins une voix, après un débat sur le probléme posé par la suppression de places de stationnement. Ensuite, il fallait choisir le type d’aménagement : Soit tout à fait classique avec un trottoir de 2 m côté numéro pair etr une chaussée de 3,10 m, soit à la manière de la rue Gaudray avec une chaussée de 3,10 m et des trottoirs de 1,40 m de chaque côté, au même niveau que la voie de passage avec des barrières pour protéger ces trottoirs. Cette solution qui a le mérite d’assurer une continuité avec la rue Gaudray a été retenue. Le coût d’aménagement devrait se monter à 70 000 € selon les estimations des services de la Communauté d’Agglomération qui ménera à bien les travaux d’aménagement.
…NON SANS MAL !
Evidemment ce projet a suscité de vives réactions : « On ne parle que de suppressions de places de stationnement ! Or la question est cruciale dans le bas de Vanves, surtout quand tout le monde tourne 20 mm tous les soirs pour trouver une place. On ne peut pas supprimer des places de stationnement sans avoir de solutions de rechanges. Il y a vraiment un probléme de parking ! Surtout que le parking du Marché est fermé à minuit » expliquait une riveraine en traduisant l’état d’esprit de beaucoup de voisins dont un autre se plaignait d’avoir eu un PV de 85 € à 4 du matin : « Je rentre tard ! C’est un enfer ! »… « Il faudrait un tarif préférentiel ! » Tous ont reconnu que l’élargissement du trottoir de la rue de l’église est crucial, que la vitesse des véhicules qui circulent dans ses voies, notamment rue Gaudray, est vraiment préoccupante.
Bernard Gauducheau a essayé d’apporter des réponses : « Rien n’empêche de laisser ouvert le parking 24H sur 24, mais si nous l’avons fermé entre Minuit et 7H, ce sont pour des raisons de sécurité ». Il a rappelé qu’un parking de 80 places est prévu dans l’îlot Cabourg dont l’aménagement commencera à l’automne. Enfin, il a tenté d’expliquer que « perdre des places de stationnement est un choix pour améliorer notre cadre de vie », comme ce fut le cas place de la République, rues Jean Bleuzen, Henri Martin (inaugurée en fin d’après midi aujourd’hui), et bientôt rue Sadi Carnot, et lors de l’aménagement des stations de Vélib ‘. Enfin, il a expliqué qu’il préfére faire de Vanves une ville « zone 30 » et même « zone 20 » dans certains endroits que financer divers aménagements de voirie coûteux, et développer ainsi le « partage de la voirie ».