2éme REUNION PUBLIQUE : CLAIRSEMEE
On ne peut pas dire que le démarrage de la concertation voulue par la municipalité sur son futur PLU soit une réussite. Pour sa seconde réunion, hier soir, destinée au quartier du Centre-Saint Remy, la salle Darien de l’hôtel de ville était plutôt clairsemée. De surcroît, la sonorisation de cette salle est une horreur. On avait l’impression que la plupart des intervenants parlaient « dans leur barbe ». Le cabinet Caudran a présenté le programme de ses deux ans de travaux et de concertation, les objectifs et le début du travail de diagnostic. Mais voilà, les vanvéens attendent plutôt des éléments plus précis sur les enjeux, sur les projets en cours ou en prévision… Ce qui est bien sûr trop tôt comme ont essayé de l’expliquer Bertrand Voisine (Urbanisme), Bernard Roche (Centre Ancien) et Julien Gazel (PLU) en répondant à toute une série de questions dont les thémes étaient différents de la première réunion à Marceau le 1erAvril dernier
« Est-ce que l’on peut trouver ces planches sur Internet ? » a demandé un premier intervenant en se référant au power point qui accompagne l’exposé du cabinet Caudran. « Ce sont des documents de travail qui n’ont pas à être rendu public selon la CADA (Commission d’accès aux Documents Administratifs). Mais libre à la ville de le décider ! ». Une autre les a interrogé sur les chiffres du solde migratoire, sur le probléme des prix des logements pratiqués, l’absence de grands logements obligeant les jeunes ménages dont le foyer s’agrandit de partir. « Ces flux de population est rès commun à l’agglomération parisienne » lui a répondu un responsable du Cabinet. Une troisiéme participante leur a demandé où vont se situer les projets de construction « puisque Vanves doit construire 40 nouveaux logements par an » en posant carrément la problématique de la densification de la petite Couronne : « L’objectif ne serait pas 30% de logements sociaux à Vanves ! ».
Une aute séries de questions ont concernés le cadre de vie : « Qu’en est il des voies piétonnes et des circulation » s’inquiétait un vanvéen en demandant où on en est du cheminement piétonnier entre le Centre Ancien et l’îlot Cabourg ?. « La requalification du CD 50 fait il parti du PLU ? ». Un vanvéen s’inquiéte de savoir si l’on peut utiliser les toits terrasses pour installer des panneaux photovoltaïques. Le débat se développe alors pour savoir « comment « imaginer une ville plus durable ? »….. A SUIVRE
LE PREMIER PLU DE VANVES
Il date de 1931 lorsque Frédéric Pic, maire de l’époque décida d’arrêter un plan d’aménagement et d’embellissement de Vanves : « Il est urgent de déterminer sans plus de retard le plan d’aménagement communal pour que soient réservés les opérations indispensables tant pour la circulation que pour l’hygiéne, l’esthétique et les besoins des services publics » expliquait il. A l’époque, Paris annexait la zone des fortifications – occupée aujourd’hui par le boulevard Périphérique – pour la couvrir de constructions HBM (Habitat à Bon Marché) et le maire F.Pic s’inquiétait des conséquences de cettre urbanisation.
Si un diagnostic avait été établi voilà plus d’un siécle, au début du XXéme, comme celui qui est présenté lors de ces réunions, voilà ce que cela donnerait : En 1900, Vanves comptait 10 000 habitants, la séparation de Malakoff en 1883 ayant provoqué une baisse à 6000 habitants dont le nombre commença à ré-augmenter grâce au développement de l’urbanisation sur le Plateau, l’ouverture des voies Sadi Carnot et Victor Hugo, ainsi que de nombreuses petites rues privées autour desquelles furent construits de nombreux petits pavillons avec quelques mauisons à étages et industries. Vanves comptait alors un millier de maisons dont la plupart de 0 à 2 étages, une quarantaine de maisons à 3 étages et 5 maisons à 5 étages. L’industrie était représentée en grande majorité par des blanchisseurs (80 entreprises emlployant 1000 ouvriers) avec 2 briquetteries, une usine de produits chimiques et diverses autres petites usines. Les terrains « nus » occupaient encore une grande surface : 57 ha de terres labourées, 26ha de cultures fourragéres et 55 ha de cultures florales ou potagères.