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  • LEGISLATIVES A VANVES : LE CANDIDAT « ALLONS ENFANTS » N’EST PAS UN « BEBE MACRON ! »

    Parmi les 17 candidats candidats recensés sur la 10éme circonscription cinq ont donc moins de 40 ans : Boris Amoroz (PC),  Gabriel Attal (La République en Marche),   Jeremy Coste (UDI), Thomas Puijalon (PS), et Messaoud Zazoun (allons Enfants). Ce dernier, 20 ans étudiant à Nanterre et boulonnais,  habite le nouveau quartier du Trapéze qui a voté en très grande majorité pour Macron, ce qui ne l’étonne guère

    Ce mouvement Allons Enfants qui est né dans les Hauts de Seine lors des municipales de 2014 grâce à Pierre Cazeneuve,  présente 65 candidats aux législatives  dont huit dans le département, tous ayant entre 18 et 25 ans, et un dans la 10éme : Messaoud Zazoun qui est  sorti de partiel pour entrer directement  en campagne électorale la semaine dernière : « Ma candidature n’est pas une quête de pouvoir, elle se traduit par la seule volonté d’accroître la représentation des jeunes à l’Assemblée Nationale et d’ainsi casser le cliché du député cumulard de 75 ans. Est-il normal que seuls 0,01% des élus ont moins de 25 ans, alors que notre classe d’âge représente 15% de la population française? Est-il normal que la seule député de moins de 25 ans élue sous la dernière législature soit Marion Maréchal Le Pen, une héritière politique ? Est-il normal que les jeunes préfèrent l’abstention parce qu’ils ne se sentent pas représentés? Chez Allons Enfants, nous pensons qu’il n’y a pas de fatalité ».

    Il était place de la République le 14 Mai dernier pour lancer la campagne de ce mouvement,  une marche jusqu’à la bastille, tous portant des masques  dé députés cumulards pour dire que « la place est aux jeunes ». Il est entouré d’une équipe de 5 à 6 étudiants pour gérer les réseaux sociaux, dispose d’une page facebook, mais va utiliser les outils classiques d’une campagne, avec un tract personnalité, un café politique  et une réunion publique, une présence sur les marchés… Et tout cela avec peu de militants et moyens financiers. « Le mouvement a pu créer un crowfunding sur Internet, validé par la commission nationale des comptes de de campagne, pour financer sa campagne, chaque candidat disposant de 2000 tracts nationaux et de une centaine d’affiches »   

    Ses candidats défendent un programme de 12 mesures phares fondées sur 4 piliers qui doivent être portée par leur génération : l’éducation, le numérique, le développement durable et l’Europe. « Dans un monde en pleine mutation, il parait tout à fait juste que la jeunesse soit porteuse d'idées novatrices, tournées sur le monde de demain. Ces axes sont primordiaux pour la jeunesse que nous sommes, et donc pour l'avenir de notre pays » explique t-il en  insistant sur la digitalisation de l’éducation, car « on a la chance de vivre sur un territoire composé de villes qui sont à la pointe dans ce domaine ! Mais justement si je me suis présenté dans cette circonscription, c’est qu’elle est détenue par un baron qui a, certes fait beaucoup de choses dans ce  domaine, pour sa ville, mais qui en est à son 6éme mandat, et c’est ce que l’on combat !».

    D’un point de vue individualiste, il trouve « dommageable qu’il y ait tant de candidats jeunes, mais j’en suis satisfait car justement on lutte contre l’abstention et le désintérêt des jeunes pour la politique ». Mais voilà « on nous a traité de « bébé Macron ! ». Mais Allons Enfants n’a rien à voir avec En Marche, parce qu’il a été créé pour porter Macron à la présidence de la république. Notre mouvement  veut seulement rajeunir la politique. Notre  but n'est pas d’écarter les plus expérimentés du pouvoir, mais d’être représentés de manière conséquente » insiste t-il.