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  • LA PHOTO D’UN JOUR D’ETE A VANVES : UN 25 AOUT CANICULAIRE

    Pour ce 72éme anniversaire de lalibération de Paris et de Vanves, les vanvéens étaient peu nombreux en cejour de canicule devant le monument aux morts de Vanves à 18H : Le maire, quelques adjoints et conseillers municipaux, les présidents des principales associations d’anciens combattants (UNC, FNACA) avec le président du CLAP, la commissaire de police, un représentant de la BSPP, des vanvéens. La cérémonie fut simple avec levée du drapeau, dépôt de gerbe, sonnerie au mort, minute de silence, Marseillaise… 72 ans auparavant « Tout Vanves était là. Les couleurs furent hissées à un mat fixé devant la mairie sous les applaudissements de la foule qui entonna la Marseillaise. Les cloches des églises sonnèrent à toute volée. Le nouveau maire A.Pallegeay qui portait un brassard FFI a prit la parole. La marseillaise fut de nouveau chantée. Puis la foule se rendit au cimetière pour un hommage aux morts. Plusieurs salves de fusils furent tirées. Enfin, un coussin de fleurs fut déposé devant le monument aux morts » racontait Mme Lemonnier dans son journal.

  • RETOUR SUR CET ETE 2016 A VANVES : 1 – INQUIETUDES ET ATTENTES DES ELUS FACE AUX ATTENTATS

    L’attentat de Nice où des vanvéens séjournent pour les vacances, l’assassinat d’un prêtre, le pére Hamel  et les agressions subies par ces fidéles dans l’église de Saint Etienne de Rouvray ont marqué les esprits. Beaucoup de parents ont passé une mauvaise nuit si ce n’est blanche le soir du 14 Juillet sachant leurs enfants ou des proches au feu d’artifice de la tour Eiffel. Beaucoup de vanvéens ont eu une pensée pour  leurs prêtres de Vanves après ce meurtre horrible du pére Hamel le 26 Juin. Le pére Bouleau expliquait que maintenant lorsqu’il célébre la messe ou une cérémonie religieuse, il ferme la sacristie qui est derrière l’autel de l’église Saint Remy. A Saint Etienne de Rouvray, les terroristes s’étaient introduits par la sacristie qui était derrière l’église comme à Saint Remy.  Et il laisse fermer la grande porte de l’église même en ses temps caniculaires, alors qu’elle est toujours ouverte en été

    Nos élus ont bien sûr réagis, notamment lors de cette minute de silence sur le parvis de l’hôtel de ville le 18 Juillet suivi d’une marseille et du dépôt d’un bouquet de fleur par le maire avec Jean Marc Yoube.  « Face à cette folie aveugle, face à la cruauté et la haine, la France et les Français doivent affirmer leur détermination à défendre les valeurs de notre République. Plus que jamais nous devons faire preuve de solidarité et d'unité dans l’adversité, mais aussi de vigilance pour protéger notre peuple. La liberté, l’égalité et la fraternité ne sont pas de simples mots mais bel et bien les fondements inébranlables de notre pacte social et l’essence même de notre vivre ensemble » avait déclaré Bernard Gauducheau juste avant cette minute de silence.  Au lendemain du meurtre de ce prêtre le 26 Juillet dernier, le maire a tenu à exprimer sur son blog, par ces quelques mots, toute sa solidarité et sa compassion aux Catholiques de France. « Par cet acte inqualifiable, l’organisation terroriste démontre que son ennemi est ce que nous sommes. Elle frappe aveuglément, tuant hommes, femmes, enfants, croyants, non croyants et a pour cible tout ce qui constitue le fondement de notre République : la liberté, l’égalité, la fraternité. Nous ne devons pas céder.  Face aux épreuves, notre pays a toujours su résister et se relever. Plus que tout, je souhaite que Vanves, notre ville, soit un lieu de dialogue, d’échanges, de compréhension et de paix. C’est un combat quotidien qu’il nous faut mener tous ensemble ».

    Une tribune intitulée « Liberté, Egalité, Fraternité... Unité! » a été cosignée par des élus socialistes de l'ensemble de l'Ile de France  – dont Anne Laure Mondon, président du Groupe PS au Conseil Municipal,  suite à l'attentat de Nice dans laquelle ils expliquent : « Nous comprenons la colère de nos concitoyens. Nous refusons néanmoins de céder à la facilité dans laquelle veulent nous entraîner : le rejet de l’autre, la stigmatisation des origines, la peur des religions ne seront jamais une réponse acceptable. Nous ne renoncerons pas à nos libertés sans lesquelles, nous ne serions plus nous même. Nous sommes la France, la République et jamais nous ne cesserons d’affirmer notre attachement à ses valeurs : la liberté, l’égalité, la Fraternité, la Laïcité, le vivre ensemble. Nous savons que ce sont des valeurs qui ont fait et font la France un modèle unique à travers le monde . Parce qu’il en va de notre bien commun, nous entendons jouer pleinement notre rôle  d’élus et de responsables politiques au service de la République, de la cohésion nationale, d’un débat public réhabilité et porteur de vérités, de courages et de solutions ».

    Mais voilà, lors de cette Rentrée, notamment au niveau scolaire, nos maires et nos élus sont inquiets comme l’expliquait l’un d’entre eux cet été : « Il est difficile de mesurer les risques, d’anticiper. Tous les maires sont dans la même situation. Nous avons une responsabilité morale, mais nous n’avons ni les moyens législatifs,  ni l’autorité  pour mobiliser les effectifs de police, de l’armée, même si nous travaillons en concertation avec le commissaire. Je ne vous cache pas que la vie doit continuer mais autoriser des manifestations très ponctuelles me pose problème. Avons-nous le droit d’inviter le maximum de gens à se rassembler »  s’interrogeait l’un de ses maires qui a dû annuler comme beaucoup de confrères des manifestations, des feux d’artifices durant ses vacances. Et les risques présentées par la Rentrée scolaire ne vont pas arranger la situation malgré les instructions des ministres de l’Intérieur et de l’Education Nationale :  « Dans les circonstances exceptionnelles que nous vivons, les maires attendent de l’Etat qu’il communique avec eux plus étroitement sur l’état de la menace connue et les risques potentiels. La prorogation de l’état d’urgence suppose de surcroît que l’Etat les accompagnent et les conseille dans la détermination de la posture de sécurité la mieux adaptée à l’actualité et au contexte local. Il est fondamental que l’Etat en liaison avec les maires, assure sa mission régalienne de sécurité et mobilise les effectifs nécessaires à la protection des populations » demandaient leurs représentants au niveau de l’Association des Maires de France ( François Baroin et André Laignel) en constatant non seulement que « les attentats que notre pays a subis confirment malheureusement que les actes terroristes peuvent toucher tout point du territoire » et « qu’ils visent notamment à toucher tous les symboles de notre République. Les maires en tant qu’agent de l’Etat mériteraient une attention spécifique et l’adaptation de notre droit pour une meilleure sécurisation des mairies qui pourrait être envisagée ».