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  • VANVES ET LES ELECTIONS REGIONALES : PECRESSE (UMP) LANCE SA CAMPAGNE ET LES ESPRITS S’ECHAUFFENT A LA REGION

    Les élus et militants UMP vanvéens n’étaient pas aussi nombreux que ceux de l’UDI,  samedi dernier, tout simplement parce que le lancement de campagne de Valérie Pécresse, chef de file de l’UMP pour les régionales s’est déroulé en Seine Saint Denis, à Rosny, et un samedi matin. Parce que « c’est ici dans le 93 que se joue une bonne partie de l’avenir de la Région Capitale » dans « un département resté à gauche, où la majorité des villes est désormais dirigé par notre famille famille politique » a expliqué Valérie Pécresse dans une salle des fêtes, pas assez grande pour accueillir les 2000 franciliens présents selon les organisateurs. « J’ai rêvé d’une région qui ne confondrait pas politique et idéologie, politique et sectarisme, où l’éthique et le bon usage de l’argent public remplacerait le clientélisme, l’opacité, le gaspillage » a déclaré Valérie Pécresse devant la fine fleur des élus franciliens, des parlementaires aux maires, avec notamment Isabelle Debré

    Valérie Pécresse s’en  est pris au bilan de la gauche, de l’échec du trio JP Huchon, MP de la Gontrie, « son bras droit depuis 13 ans », et la verte Emmanuelle Cosse en dénonçant une région « fracturée de toute part » au niveau territorial, économique et social, éducatif, transport , numérique, environnemental, humain. « Le vrai bilan de la gauche c’est 17 ans d’impuissance, d’immobilisme, de fatalisme » avec une « gauche régionale, championne de l’esquive : Je ne suis responsable de rien, comptable de rien, coupable de rien… Leur bilan c’est leur boulet, ils veulent s’en exonérer, ils n’y échapperont pas ». Elle a d’ailleurs dénoncé un  incroyable gâchis comme l’UDI, l’inefficacité de la Région  - « Ce ne sont pas les feux de cheminée qui sont responsable de la pollution mais les bouchons routiers ! » - le clientélisme  en dénonçant « ses subventions versées aux associations bien connues des cercles socialiste, communistes et verts », et le manque criant d’ambition : « Avez-vous entendu parler d’un grand projet régional depuis 17 ans ? Le Grand Paris ! Mais c’est Nicolas Sarkozy qui l’a fait ! » a-t-elle constaté en posant la question : « Un quatrième mandat pour quoi faire ? » 

    Elle a commencée à donner une idée  des objectifs poursuivis :« Redonner à l’IDF son premier rang » c’est à dire redonner la fierté d’habiter en IDF, réparer une région fracturée, faire de la Région IDF le moteur de l’avion France. Elle défendra d’ailleurs trois valeurs - l’autorité, la liberté et la justice – qu’elle a illustrée par les propositions défendus par le groupe UMP au Conseil Régional : Sécurisation des transports, des commerces de proximité, des quartiers, des lycées, soutien au logement intermédiaire, à l’accession sociale en refusant de « financer plus de logement social là où il y en a déjà plus de 30% », abroger la réduction de 75% dans les transports aux 167 000 étrangers en situation irrégulière.

    Elle a surtout donnée une idée de la campagne qu’elle a décidée de mener d’ici Décembre 2015,  participative, au plus près des franciliens, de leurs attentes, de leurs besoins. C’est pourquoi elle viendra à leur rencontre : « Vous me verrez partout, dans les gares, sur les marchés, auprès des lycéens, des salariés, des entrepreneurs, des familles, des agriculteurs, des ouvriers, des retraités… » en s’étant donné pour objectif d’ici l’été de parcourir les 100 circonscriptions d’IDF en 100 jours. Ainsi, pendant que les chefs de file UDI et UMP franciliens lancent leur campagne,  la majorité socialiste a pris un métro de retard en en étant encore aux primaires, pour départager JP Huchon et MP de la Gontrie, sa 1ére Vice présidente, alors que les dernières élections locales ont démontrée que la « maison socialiste est en train de brûler ». La gauche régionale se déchire comme l’ont constaté les élus de l’opposition régionale siégeant à la commission permanente du Conseil Régional jeudi dernier, et notamment Bernard Gauducheau. Les esprits se sont échauffés à plusieurs reprises sur la présence d’une équipe TV du magazine « Supplément » de C+, sur le pic de pollution,  sur le redéploiement de subventions versées à des associations, la délégation régionale au festival de Cannes, la candidature de la Région Capitale aux JO 2024 contre laquelle se sont prononcés les écologistes etc… 

    Mais la délibération concernant le projet de tram T10 entre Antony (Croix de Berny) et Clamart (Gare SNCF et futue GPE)  qui doit compléter le T6 (entre Chatillon/Montrouge-Velizy) et sa station d’entretien et de remisage prévu dans le bois de Verrière à la limite de Châtenay et du Plessis Robinson, a eu pour résultat de voir un  vice Président écologiste,  Pierre Serne chargé des transports,  se désolidariser de l’exécutif en votant comme le groupe EELV pour un renvoi de ce dossier en commission, tout en expliquant et en s’emballant quelque peu : « Je souhaite que le bois de Verrière ne soit pas le Sivens de la Région d’Ile de France, et encore moins qu’il y ait un mort ». Dossier défendu par JP Huchon qui ne se voyait pas « ne pas tenir  compte de la position du département des Hauts de Seine dont  le Conseil Général  en a débattu et qui  va en financer une part importante ». Et a fait voter cette délibération contre la volonté des verts de retarder un projet crucial pour les transports dans un sud des Hauts de seine qui était jusqu'à présent bien mal desservi.