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  • CONSEIL DE QUARTIER DE VANVES : UN RENOUVELLEMENT DANS LA CONVIALITE

    Le renouvellement des 3 conseils de quartier n’a vraiment pas posé de problèmes puisqu’il n’y a pas eu besoin de tirage au sort pour départager les candidats qui ont été réunis mardi soir à l’hôtel de ville. Le conseil Municipal de Rentrée avait élargi le nombre de membres puisqu’il peut dorénavant varier de 10 à 25 et que justement le Conseil de Quartier des Hauts de Vanves en compte 23, et les deux autres, 25 chacun. Beaucoup de nouveaux vanvéens, mais aussi d’anciens, ont élu, Paul Vinesse étant l’un des rares à être élu depuis 2001 au Conseil du Plateau, quelques époux de conseilléres municipales, et même la mére de l’une d’entre elle, quelques personnalités comme Claudine Charfe (FdeG/PC) ex-conseillère municipale, Bernard Léon (Modem), Guillaume Benhamou président de la JCE de GPSO, Christiane Mury quasiment vigie de la rue de Châtillon

    Pour Pascal Vertanessian, maire adjoint  chargé de l’urbanisme qui préside le conseil de Quartier des Hauts de Vanves, « c’est une première !  On a un challenge avec l’arrivée du GPE (Grand Paris Express)». Il succède à Daniel Barois, maire adjoint chargé des Elections et de l’Etat Civil qui est maintenant en charge du Conseil de Quartier du Centre Ancien-Saint Remy qui reconnaissait que « l’on a de gros chantiers en cours avec la volonté de créer et monter un événement artistique ». Alain Toubiana, maire adjoint chargé du commerce est en charge du conseil de Quartier du Plateau où il a siégé lorsque Mauricette Noyer en était la présidente. « Je ne suis pas nouveau dans le métier. C’est intéressant. Un tel conseil n’est pas rigide. On est là pour être ensemble. On a certains  projets comme la collecte de la banque alimentaire et le téléthon » a-t-il expliqué. D’ailleurs à la réunion publique du Plateau, le 17 Novembre dernier, il n’a pas mâché ses mots en constatant que « très peu de vanvéens du Plateau se sont déplacés aux animations du Mois du Commerce, alors que certains se plaignent d’un certain manque de dynamisme et d’animation commercial ».

     

    Chaque conseil de quartier devrait se réunir toutes les six semaines, chacun  disposant de son espace, la Tuilerie pour le plateau, Latapie pour les Hauts  de Vanves et le nouveau local de l’avenue de Verdun pour le centre Ancien-Saint Remy. Ils disposent d’un maigre budget (2500 €) « car les marges financières sont étroites, surtout en cette période de vaches maigres pour les communes » comme l’a expliqué le maire : « Malheureusement, ce n’est pas fait pour s’arranger !». Les présidents ont plutôt insisté sur leur rôle de « relais bilatéral entre les habitants  et la ville dont le rôle est de créer du lien social » comme Pascal Vertanessian, la possibilité de faire des propositions et de proposer une question à l’ordre du jour de leurs réunions. « Tout le monde a le droit de parole » a rassuré » Alain Toubiana. D’ailleurs dans les améliorations apportées par le Conseil Municipal de Rentrée 2014, des secteurs ont été créé pour chaque quartier (4 pour le Plateau, 3 pour le Centre Saint Remy et 3 pour les Hauts de Vanves) afin d’améliorer sa représentativité et la prise en compte des préoccupations locales. 

  • VANVES FETE LE BEAUJOLAIS NOUVEAU : AUX ORIGINES D’UNE FETE DE BOUCHON (LYONNAIS°) AVEC LE PATRON DES PLATANES

    Vanves célébre le  Beaujolais nouveau chez Optique Nicorelli, Relais de Vanvres, Il Giardino, Soan, Le bristol, le Parisd, l’Atelier des Pâtes, Au Tout Va Mieux, La Girafe, les Platanes… qui devraient recevoir la visite d’une délégation d’élus et de personnalités entre 18H et 2H qui se déplaceront en galéche. Même la section UMP sera de la fête à l’école Larmeroux où elle organise une soirée Beaujolais-buffet campagnard. Retour sur une tradition avec le patron des Platanes, Eric Pottier qui servira ce soir là un bœuf Bourguignon qu’il a préparé depuis une semaine : « De Vendredi à Mardi, il a baigné dans une marinade, puis j’ai fait une cuisson Mercredi et je ferais une dernière cuisson de 6H jeudi après midi. Il sera servi avec des pommes de terres » expliquait il dans sa cuisine embaumé par l’arôme du Bourguignon.

     

    Cet ancien de la Coupole et de « Chez Françoise » connait la tradition du Beaujolais nouveau sur le bout des doigts. « C’est venu avec la suppression du principe d’échelonnement de sortie des vins de propriétés. Un arrêté du 8 Septembre 1951 avait institué un calendrier très précis pour assurer le réapprovisionnement des armées et empêcher la vente des vins AOC avant le 15 Décembre. Mais les vignerons du beaujolais sont montés au créneau pour pouvoir vendre leur production plus tôt. Du coup, une note a été signée le 13 Novembre 1951, précisant dans quelles conditions certains vins  (primeurs) peuvent être vendus sans attendre le déblocage du 15 Décembre.». De 1951 à 1966, sa commercialisation a été variable, puis entre 1967 et 1985,  à partir du 15 Novembre  et depuis 1985, le 3éme jeudi de Novembre, pour des raisons de calendrier car il tombait trop prés du du 11 novembre anniversaire de l’armistice de 1918 »  raconte t-il. Le Beaujolais est un vin produit à partir d’un cépage Gamay, aux arômes fruités, peu tanique, avec une robe rouge vif. Il s’accompagne de cochonnailles comme ce sera le cas ce soir en entrée, de viande en sauce, avec un bourguignon, puis d’un fromage de lait ensuite. « Cette fête du Beaujolais Nouveau est partie des Bouchons Lyonnais. Puis est arrivé sur la place de Paris grâce aux brasseries, notamment tenues par les auvergnats. Malheureusement c’est devenu une fête commerciale et lucrative »regrette t-il.