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  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    METROPOLE DU GRAND PARIS : Le maire de Vanves comme ceux de toutes les communes constituant le Grand Paris, ont siégé pour la seconde fois, hier matin, au Conseil des Elus de la Mission de Préfiguration du Grand Paris. Il leur fallait voter le réglement intérieur de cette instance pour lui permettre de fonctionnner avec une sorte d’exécutif qui sera constitué par un Comité de pilotage de 55 élus qui seront désignés le 30 Septembre prochain. Mais surtout choisir parmi trois options, le statut des futurs territoires de cette métropole, c'est-à-dire du devenir de ces communautés d’agglomérations comme GPSO qui sont des EPCI à fiscalité propre. Leur choix penche vers une « métropole syndicat » regroupant des Etablissements Publics Territoriaux (EPT), chacun disposant de ressources propres.  Il doit de nouveau se réunir le 30 Septembre prochain pour effectuer un choix définitif qui sera soumis au parlement pour réviser l’article 12 de la Loi MATPAM traitant du statut de ces territoires. Ce ne fut pas simple pour arriver là et à apaiser les débats, au cours de cet été,  entre les tenants d’une ligne dure après les municipales de Mars 2014 et  les autres plus consensuels :« La construction de la métropole doit se faire en dehors de toute problématique d’ordre politique. Tous les maires de gauche et de droite travaillent ensemble dans un esprit collectif qui s’appelle « métropole »  depuis 5 ans pour fixer une stratégie à long terme  et des objectifs » expliquait l’un d’entrer eux, ses derniers jours. « A partir du moment où l’on veut mettre en place une métropole, il faut qu’elle soit la meilleure possible pour la droite comme pour la gauche, afin que lorsque l’un ou l’autre arrive au pouvoir, il n’essaie pas de se venger, et de tout remettre en cause,  ce qui bloquerait le système » explique un autre membres du bureau de ParisMétropole particulièrement agacé par ces élus « qui agissent sûrement avec P.Devedjian, NKM, uniquement dans un esprit politicien, qui n’ont jamais travaillé sur le fonds, ni participé aux réunions ses deux derniers mois ».

     

    Jean Christophe Lagarde : La plupart de la section UDI de Vanves conduite par Bernard Gauducheau et Pascal Vertanassian devrait être présent au « grand rassemblement des conquérants » prévu à Issy les Moulineaux sur l’Ile Saint Germain à partir de 10H dimanche. Puisque les élus et les militants de l’UDI vanvéenne ont choisi de soutenir Jean Christophe Lagarde député maire de Drancy (93) dans la course à la présidence de cette formation politique depuis le retrait ( ?) politique de Jean Louis Borloo. Ce qui explique que le Maire de Vanves ne sera pas présent à l’inauguration de la fête foraine dimanche matin, place de la République, remplacé par Françoise Saimpert et Daniel Barois, maires adjoints.  D’autant plus que le discours d’ouverture devrait être prononcé par André Santini, député maire d’Issy les Moulineaux, vers 10H Juste au moment de cette inauguration 

  • JEAN BAPTISTE DUCOURNAU A CHOISI LE VANVES QU’IL AIME POUR DECOR DE SON PREMIER ROMAN POLICIER : LUCIFUGES (suite et fin)

    Le Blog Vanves Au Quotidien a rencontré Jean Baptiste Ducournau, autour d’un roman policier – Lucifuges – qui a pour décor Vanves. Il a fait parler de lui, cet été, puisqu’il a remporté le prix « Nos lecteurs ont du talent » décerné par la FNAC qui offrait la version numérique lors de l’achat d’une liseuse numérique et Place des Editeurs. Il nous parle de ce premier roman qui se déroule à Vanves et à Paris au 36 Quai des Orfèvres, avec pour personnage principal, un inspecteur de police passionné de pêche

    Vanves Au Quotidien - Est-ce que l’intrigue se déroule dans la ville ?

    Jean Baptiste Ducournau : « Une grosse partie de l’intrigue avec des suspects potentiels qui sont vanvéens, entre  le lycée Michelet,  le centre Ancien et le parc F.Pic, avec le boulevard du lycée.

    VAQ - Vous êtes-vous inspiré de certains habitants de Vanves ?

    J.B.D. : « Le « François » du Tout Va mieux est inspiré de Gilbert, un autre personnage du patron de la pizzeria rue Kléber, Gérard le suspect dentiste place Kennedy du docteur Jurado…et d’autres que j’apprécie. J’ai besoin d’avoir un peu de mon vécu pour écrire un roman policier. Ce n’est pas un copier-collé mais vous prenez des éléments autour de vous ? Je parle mieux de ce que je connais.

    VAQ - Quelles questions abordez-vous à travers ce roman policier ?

    J.B.D. : « La prostitution, certaines dérives de la bourse, tout ce qui concerne le marché hors côte et le marché libre, et vous en avez eu un exemple récemment, le fait de ne se fier aux apparences, avec une certaine forme d’homophobie, de gens hypersensibles…des dérives, mais aussi de certaines corporations de police, notamment la brigade des stupéfiants et l’exemple de l’abruti qui pensait partir avec le jackpot, l’affaire Merey…

    VAQ - Connaissiez vous déjà ce milieu policier ?

    J.B.D. : « J’ai eu l’occasion de le cotoyer pour différentes raisons. C’est pourquoi je me suis beaucoup intéressé à ce sujet.

    VAQ - Pourquoi ce titre Lucifuges ?

    J.B.D. : « Parce que je parle des catacombes, car Lucifuge est une définition zoologique qui parle des animaux qui préfèrent vivre dans l’obscurité et n’aiment pas trop la lumière. Parce que le suspect principal est terré dans les catacombes de Paris, et qu’il ne sport que la nuit, car il n’aime pas la lumière. Pacce que c’est aussi le poisson préféré du commissaire Viornelius, le Cendre qui est un carnassier lucifuge parce qu’il chasse principalement la nuit. Et étonnamment, c’est un carnassier qui chasse en bande, blesse plein de poissons, et vient ensuite les récupérer. C’est une autre démarche que le brochet qui va gober et digérer sa proie. Et parce que les prostituées du bois de Boulogne ne sortent que la nuit. C’est donc une métaphore !

    VAQ - Pourquoi ce prix de la FNAC ?   

    J.B.D. : « Ayant essuyé des refus des maisons d’éditions avec quelques lettres d’encouragement, j’ai préféré envoyé mon roman à deux concours, l’un où je suis arrivé en finale et l’autre que j’ai remporté. Ce qui  a surtout plu au jury, c’est l’univers, les rapports entre les personnages très fouillé, avec énormément d’humour….J’ai retravaillé le roman car j’ai tendance à faire trop long comme pour tous les auteurs débutants. J’ai été mis en avant tout l’été par les fabricants de liseuses, offert à tous ceux qui achetaient une liseuse.

    VAQ - Le livre numérique n’est il pas un frein quelque part ?

    J.B.D. : « C’est à double tranchant. Le numérique peut être un frein et en même temps, une chance car ceux qui s’en occupent communiquent beaucoup, sont présents sur les réseaux sociaux, les blogs…. Et c’est en train d’exploser avec plein d’auteurs qui passent ensuite au papier. C’est aussi une occasion de lancer à moindre frais de nouveaux auteurs débutants sans entraîner des coûts énormes. Cela  permet aux jeunes auteurs d’avoir le pied à l’étrier. 

    VAQ – Bientôt un second roman ?

     

    J.B.D. : « Il est quasiment fini. Dés que j’ai terminé  le premier, j’ai commencé un second, avec le même commissaire, et j’aborderais d’autres thémes, notamment le rapport de la société avec la politique sur le trafic de stupéfiant qui est un échec total, et les prisons françaises, en gardant le style, l’univers, les personnages, Vanves comme décor.